Lors des deux saisons précédentes, les journées jouées à domicile s’étaient avérées décevantes : crispés et maladroits, les pensionnaires de la Salle du Verger n’avaient jamais été capables de gratifier leurs supporters de la moindre victoire.
UC Penthaz – Epalinges North Stars: 5-2
Pour qu’il en soit différent cette année, il fallait se montrer solide : Epalinges, premier adversaire du jour, avait fait le déplacement avec un effectif de qualité. Le score du match, d’ailleurs, resta longtemps nul et vierge. Les attaques, bien bloquées des deux côtés, se heurtaient également à deux gardiens en grande forme. La remarque sera d’ailleurs valable pour tout le match, au cours duquel les derniers remparts (meilleurs hommes sur le terrain) se sont livrés un duel à distance de toute beauté. C’est finalement Dany qui débloquera la situation d’un tir « signature » en rase motte adressé du milieu du terrain. Très concentré, bien en place, le UC Penthaz montra un visage qu’on ne lui avait jamais connu à domicile. Les mauvaises séquences étaient rares. C’est l’une d’entre elles, cependant (un power play mal géré) qui permis à Epalinges de revenir à 2 à 1 avant la première sonnerie.
Mais cette fois-ci, pas de fléchissement en seconde période. Toujours très appliqués, laissant peu d’espace derrière et comptant sur un Steeve déchaîné en dernier recours, les Tartreux ne laissèrent jamais leur adversaire revenir au score. Sans se précipiter, construisant patiemment leurs actions, ils ajoutèrent trois autres buts grâce à Chris, Hugo (doublé sur ce match) et Pascal. Le second but encaissé après un mauvais rebond derrière le but adverse ne changera rien à l’affaire : Penthaz venait de signer son meilleur match de l’année et gagnait son premier match à domicile de l’histoire.
UC Penthaz – Grand Saconnex: 9-2
La prestation des locaux, lors du début du deuxième match, fut un peu moins fluide. Malgré l’ouverture du score trouvée rapidement par Pich, Penthaz ne parvient pas à prendre le large malgré le fait de bénéficier davantage d’espace qu’au match précédent. Et c’est à plus d’une reprise que Steeve dut à nouveau sauver la mise aux siens en début de match. Certes, Nico et Hugo (en très grande forme aujourd’hui) trouvèrent le chemin des filets, mais les joueurs Genevois ne lâchèrent pas l’affaire : à leur but marqué en cours de première période s’ajouta une réduction du score cruelle sur un coup franc joué à sept secondes de la sirène.
Tel coup du sort aurait pu renverser la partie pour des joueurs ayant dans le passé parfois peiné à gérer un avantage si maigre. Pas cette fois. Restant sereins lors d’un match pourtant passablement haché et rugueux, les Tartreux laissèrent passer l’orage avant de repartir de l’avant. Et leur attitude fut finalement récompensée : la triplette Chris-Hugo-Pich, qui se trouve de mieux en mieux, frappa à deux reprises en 
deux shifts par l’entremise de son numéro 7, dont une fois directement sur un engagement au milieu du terrain. La deuxième ligne, remarquable en défense aujourd’hui (aucun but encaissé) compléta le tableau grâce à un but spectaculaire de Pascal, qui maîtrisa deux difficultés (balle en l’air et tir du revers) pour aggraver le score. Le coup sur la tête des joueurs de Grand Saconnex fut rude. Dès lors, leurs attaques se firent moins tranchante, permettant une fin de match plus tranquille que ce que les premières vingt minutes auraient pu laisser présager.
Au final, cette quatrième journée aura été réjouissante aussi bien sur le plan comptable que du jeu proposé. Après un tour de championnat, il convient de dire que Penthaz est en embuscade : ayant dépassé Mont sur Rolle, l’équipe se retrouve désormais troisième. C’est cependant avec un statut d’outsider que le UCP abordera la deuxième partie de championnat : si le point accusé sur Fully paraît pouvoir se jouer lors de la confrontation directe qui opposera les deux clubs, les trois unités de retard sur Moiry seront, au vu du récital donné par les leaders (bilan de 24-4 face à ses deux poursuivants aujourd’hui) paraissent plus difficilement rattrapables. Mais Penthaz s’est au moins donné les moyens d’y croire encore !
