Penthaz I Saison 2018/19

La Frustration, c’est quoi ? Définition !

La Frustration, c’est maman qui dit « oh, c’est dommage ». La Frustration, c’est papa qui dit « vous auriez pu faire quatre points »… mais stop, pas de spoiler, revenons en arrière.

C’est à huit joueurs de champ que Penthaz se présentait à Cheseaux, avec Steven dans les goals et Greg en renfort pour amener du poids (euh, du muscle) dans l’effectif. Un baptême qui hélas tournera court après un mauvais coup reçu à la cheville contre Cheseaux.

Contre Cheseaux justement, les Tartreux espéraient rééditer le coup de la première ronde en empochant les deux points. Tout s’est très bien passé pendant quatre secondes, le temps d’encaisser un premier but sur le premier shoot (très bien tiré, il faut le dire). Face à une équipe de roublards rompus au métier, la conservation de balle (impossible de la chiper sans se voir siffler une faute) et un certain faux rythme ont donné l’impression aux joueurs bleus et blancs de ne pas être dans le match (ce qui était probablement le cas). En choisissant soigneusement leur moment pour accélérer, les Comet ajoutèrent ainsi un deuxième, puis un troisième but dans la besace. La Frustration, c’est quoi ? C’est avoir l’impression que l’adversaire est largement à la portée mais de ne pouvoir développer aucun jeu. Vint alors cette improbable vingtième minute. Pich décida de secouer un peu le cocotier un éliminant un adversaire, puis un deuxième, avant de trop pousser sa balle. Heureusement, un renard nommé Dany traînait par là pour enfin ouvrir les feux. Un engagement plus tard, sur faute adverse, Greg fêtait sa première titularisation en balançant son coup franc dans la lucarne. Un peu miraculeusement, les Tartreux revenaient dans le match et pouvaient y croire à nouveau.

Alors que l’on apprenait que Federer venait de se faire sortir de l’Australian Open par Stéfanos Tsitsipas, les tartreux lui rendirent hommage en ayant eux aussi un Tsitsipassage à vide. Enfin, un gros passage à vide, qui vit Cheseaux prendre le large grâce à un froid réalisme. Et puis, le réveil. Une belle combinaison (triangulation, même) Julien-Loic-Cyril, puis un revers gagnant signé Pich ramenaient Penthaz à 4 à 6. En sortant le gardien, Penthaz parvint même à trouver la faille grâce à Cricrou, en mode renard lui aussi, qui reprit le rebond laissé par le goalie suite à un shoot de Loic. Les tartreux eurent même deux occasions d’égaliser sur un nouveau 4 contre 3, mais aussi bien les shoots de Loic que de Nico passèrent malheureusement à côté du cadre. Zéro point et des regrets, voilà le bilan de ce premier match.

UC Penthaz – Comet Cheseaux 5-6

 

 

Autre style avec Mont sur Rolle, autre rythme, et autre match du UC Penthaz. Bien plus en jambes, les tartreux accrochèrent un adversaire qui reste sur une série très positive de six victoires consécutives. Les situations spéciales furent gérées un peu bizarrement, avec un but encaissé en box-play compensé par un tir direct sur coup franc signé Pich à deux contre trois également. Le power-play tartreux fut moins spectaculaire (entendez par là : stérile). Suite au but de Julien suite à une offrande de son coach, le 2 à 2 à la pause reflétait bien ce match serré.

La deuxième mi-temps fut tout fait particulière : l’arbitre tint la vedette au moins autant que n’importe quel joueur en multipliant les interventions. En faveur du UCP, premièrement, en leur permettant d’évoluer avec un homme de plus pendant sept minutes consécutives en début de mi-temps. Un power play parfois maladroit, parfois malchanceux, parfois misérable, qui ne trouvait la faille qu’au bout de six longues minutes grâce à Nico.

Puis vint les pénalités sifflées de l’autre côté. Steven, en feu, repoussa un penalty, puis, à de nombreuses reprises, l’égalisation fatale. Au cours du box-play numéro… (euh, on a perdu le compte), Dany put même aller marquer un quatrième but pour les siens, et l’affaire paraissait dans le sac. Hélas, la réduction du score s’ensuivit rapidement, et la tension resta à son comble. Et alors que Cyril chauffait le banc des pénalités en fin de match, Thomas Rüfenacht surgit.

Pour les suiveurs du LHC, un souvenir reste forcément en mémoire : 2016, dernier match de saison régulière, le LHC est en playoff et laisse pour l’instant son adversaire du jour (Berne) sous la barre. Il reste un engagement. Et de façon encore inexpliquée, les défenseurs vaudois regardèrent avec des yeux ébahis trois Bernois aller affronter le gardien à trois contre zéro pour marquer par l’entremise de Thomas Rüfenacht à une seconde de la fin. La Frustration, ça doit être quelque chose comme ça. La Frustration, c’est aussi l’égalisation concédée par le UCP à 19.59 alors que l’engagement était en notre faveur à sept secondes de la fin.

Au final, tout n’est pas si noir. Le point grapillé, bien que frustrant, est bon à prendre face à une très bonne équipe. Il confirme par ailleurs que Penthaz peut embêter n’importe quelle équipe de la ligue, et offre une piqûre de rappel bienvenue concernant la gestion parfois compliquée des moments clés (situations spéciales, débuts et fins de match) de notre équipe.

UC Penthaz – Mont sur Rolle 4-4

 

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