Après le zéro pointé enregistré lors de la première journée, la 1 avait pour difficile objectif de faire mieux à Porsel, face à deux adversaires de grande qualité.
Le premier d’entre eux, Vevey, démontra très vite que la rencontre n’aurait rien d’une partie de plaisir : précis et très explosifs, les Raptors étouffèrent d’entrée des joueurs de Penthaz trop légers et pas suffisamment réactifs en début de match. Sentence immédiate : un déficit de trois buts était à déplorer extrêmement rapidement. Très largement dominés, les rayés bleus ne se créèrent pour ainsi dire pas de réelles occasions de buts lors de la première mi-temps, si l’on excepte le joli but marqué par Hugo.
Si du positif devait être retiré de cette rencontre, il serait à trouver dans la deuxième partie du match. Mettant plus d’énergie sur le terrain, laissant moins d’espace à l’adversaire, ils parvinrent à stopper l’hémorragie, et même à partir à l’offensive de temps en temps. On put même croire à un renversement inespéré de situation quand Nicolas et Bourqui inscrivirent chacun une réussite. Hélas, bien que plus chatouillés qu’en début de match, Vevey ne sembla jamais réellement inquiétés, et leur fin de match ressembla surtout à de la gestion. En ajoutant la réussite de Chris, c’est sur le score final de 6 à 4 que Penthaz enregistra sa troisième défaite consécutive de la saison.
Le UCP poursuivit sur la bonne lancée esquissée en fin de match précédent lors des premières minutes face à Belmont. Gardant davantage la possession de la balle, se précipitant moins à la relance, les Tartreux firent même preuve d’une sérénité et d’une maîtrise assez intéressante en début de match, au cours duquel les deux Nicolas inscrivirent chacun une réussite, fruits de belles inspirations collectives. Tenant tête à son adversaire dans le jeu, Penthaz connut malheureusement trois minutes de véritable black out regrettables qui réduisirent à néant cet encourageant départ : une pénalité évitable (distance incorrecte sur coup franc) mena à la réduction du score après un magnifique autogoal de Hugo, qui voulut sans doute imiter la chef d’œuvre réalisé par Dany lors de la première journée. Vint ensuite une erreur de marquage dans le slot et un but un peu heureux marqué de derrière les filets pour renverser la situation et partir à la pause avec un but de retard dans la besace.
L’affaire paraissait toutefois jouable, et c’est avec hargne que le UCP repartit au combat. Mais Belmont avait des atouts à faire valoir, et c’est cette fois sans rien devoir à personne qu’ils prirent le large en deuxième mi-temps. Sans être franchement dominateurs dans le jeu, ils firent la différence sur l’efficacité devant le filet, là où les Tartreux heurtaient les montants ou rataient la cage vide. Car contrairement à la première rencontre, les occasions ne manquèrent pas lors de ce duel ; l’ennui est qu’elles furent majoritairement ratées, pour ne pas dire galvaudées.
Penthaz, cependant, ne baissa jamais les bras. Une lucarne de Pich en power-play redonnait espoir aux siens… pour quelques secondes, avant qu’un nouveau maître tir adverse ne vienne doucher l’enthousiasme des Tartreux. Bourqui, après avoir raté l’immanquable en première période, prouva qu’il était plus à l’aise quand la situation était plus difficile en transformant une demi-volée avec un style certes peu académique, mais plutôt joli à voir. Le dernier but, anecdotique, sera marqué à 4 contre 3 par Pich, mais les Tartreux partaient de trop loin dans ce rush final pour espérer remonter leur adversaire, contre qui ils s’inclinèrent au final sur le score de 8-5.
Malgré l’amertume d’un nouveau zéro pointé et le sentiment d’être passé à côté de quelque chose contre Belmont, le ressenti est meilleur qu’après la première journée qui s’était soldée par une gifle (contre Begnins) et une défaite mortifiante (contre Moiry). En prenant leurs marques dans cette nouvelle ligue et en travaillant leurs points faibles, marquer les premiers points à court terme paraît sérieusement envisageable pour les pensionnaires de la Léchire.