De retour en quatrième ligue après une brève mais enrichissante expérience dans la catégorie supérieure, la Une du UC Penthaz présentait sa version « light » suite aux départs de Julien et Loïc L. à l’intersaison pour cette journée de reprise. C’est donc à deux lignes que les Tartreux se présentaient à Dorigny : au goalie Steven et aux vieux roublards Chris-Pich-Dany s’ajoutait un trio composé de Loïc, Lucas et Nicolas.
Le premier match contre Cheseaux ne fit pas regretter la relégation de l’an passé : ayant un peu plus de temps pour prendre leur décision, nos boys purent développer leur jeu avec une certaine facilité. Bien placés derrière, sobres et appliqués, ils contrèrent de nombreux tirs adverses et prirent progressivement le dessus dans le jeu. Bien que probablement pas supérieurs individuellement, les bleus et blancs tirèrent avantage de leurs automatismes et de leur expérience. Ce fut notamment flagrant avec le premier trio et sa bientôt dizaine d’années passées à jouer ensemble, au sein duquel deux tours du chapeau doivent être signalés dans ce match (Chris et Pich). La prestation impeccable de Steven permit de garder une fiche défensive agréable à l’œil, alors que Lucas marquait déjà un doublé et concrétisait les fort jolies choses démontrées par le deuxième trio, dont une entente très prometteuse avec son frangin Loïc.
UC Penthaz – Comet Cheseaux 8-3
L’un des problèmes récurrents du UCP l’an passé était le manque de profondeur de son effectif. En quatrième ligue, il fallait espérer que jouer à six poserait moins souvent problème qu’en troisième – catégorie dans laquelle l’exercice relevait souvent de la mission impossible. Si ce vœu fut effectivement exaucé lors du premier match, il n’en fut nullement le cas lors du second. Face au LUC qui présentait neuf joueurs de champ, la différence de tarda pas de sauter aux yeux. Mettant une intensité folle d’entrée de jeu, les lausannois se rappelèrent au bon souvenir de la finalissima qu’ils perdirent de façon épique l’année de la promotion du UCP et éteignirent bien vite les velléités (et la jauge d’énergie) adverses. Complètement étouffés, les Tartreux ne purent que constater les dégâts : 6 à 1 à la pause ! Si les adversaires baissèrent logiquement en intensité lors de la deuxième mi-temps, le mal était fait, et nos boys étaient de toute manière trop fatigués pour véritablement réagir.
UC Penthaz – LUC 2-8