Après la création d’une deuxième équipe à l’intersaison, c’est la première journée officielle du « UC Penthaz I » qui se déroulait dimanche dernier sur les hauteurs de Belmont. Avec les blessés (on salue Pascal et son coccyx ainsi qu’Alex et sa jambe de bois) ou absents (hi Hugo, greetings from Switzerland), c’est finalement sept joueurs, dont le pigiste Romain et le néo-Suisse allemand Nicolas, qui avait revêtu leur tout nouvel équipement rayé. Coach Dany ayant logiquement décidé de jouer à six joueurs à chaque match, un homme allait faire banquette avec pour mission de remplir la feuille de stats, boulot qui se révélera relativement intense par la suite… on en reparlera.
UC Penthaz – Mont sur Rolle 4-5 (1-3 ; 3-2)
La première rencontre nous opposait à Mont-sur-Rolle, une équipe qui convient tellement peu aux désormais bleus et blancs (et non plus blancs et bleus) que l’histoire en est presque devenue légende : contre eux, paraît-il, rien ne fonctionne jamais. Le match de ce dimanche, sans avoir connu les situations parfois rocambolesques du passé, confirme la règle. Au cours d’une rencontre arbitrée de main de maître, c’est surtout le système des joueurs de la Côte qui a posé problème.
Pour sa titularisation de dernière minute dans la première équipe, Romain allait fêter en inaugurant le banc des pénalités en tout début de match. Un but encaissé en box-play plus tard, la situation redoutée était devenue réalité : contre Mont-sur-Rolle, être mené au score est rarement synonyme de bon plan. Cela s’est confirmé : bien regroupés derrière, défendant sur l’homme à merveille, les jaunes et noirs n’ont pas eu leur pareil pour opposer un tibia, un pied ou un bout de canne à n’importe quel shoot. Contraint de courir après le score, Penthaz s’est également découvert et s’est exposé aux contres. A la mi-temps, le déficit était de 3 à 1 après un but de Nico.
Penthaz revint dans de meilleures dispositions en deuxième période. Hélas, les problèmes pour bouger le bloc adverse se confirmèrent. Et lorsque le plus dur semblait fait, les montants étaient trouvés, comme sur un coup franc tiré par Pich ou une frappe lointaine de Bourqui. Le jeu, bien que brouillon, était désormais assez largement à l’avantage de Penthaz. Des réussites de Nicolas, Pich et Dany (après un improbable solo) remettaient l’équipe sur les rails, sans jamais toutefois parvenir à complètement combler le retard au tableau d’affichage. Une dernière supériorité numérique à 4 contre 3 permettait au match de finir sur un agréable suspense. Hélas, malgré un jeu bien posé, la faille ne fut jamais trouvée et les joueurs pouvaient s’en retourner frustrés au vestiaire. Même si la présence de Hugo, Pascal ou du buteur maison Chris auraient probablement permis de faire pencher la balance, l’excuse était insuffisante : Penthaz aurait dû gagner ce match.
UC Penthaz – Lausanne Wild Boys 18-3 (7-1 ; 11-2)
Changement de décors pour le second match face aux Lausanne Wild Boys. Les lausannois étant moins adeptes du « système Ehlers » que les joueurs de la côte, les espaces étaient nettement plus nombreux cette fois-ci. Et à ce petit jeu là, les joueurs de Penthaz, avec Chris de retour dans l’alignement, ont pu démontrer de belles qualités individuelles et collectives. Se mettant rapidement à l’abri, tous les joueurs ont pu participer à la fête de tirs, qui s’est rapidement transformée en festival : le traditionnel unique but de Dany, celui de Romain, un de Nicolas (il allait pas descendre de Bâle pour rien ou bien ?), deux de 
Bourqui (dont un après un magnifique passage en revue de la défense adverse), et le retour des canonniers (que l’on espère désormais aussi efficaces dans les moments décisifs), avec quatre pour Nico et Cricrou, et cinq pour Pich!
Soignant son goal-average, Penthaz battait son record offensif en faisant souffler 18 bougies au gardien adverse. Cette performance de choix nous faisait terminer la journée sur une statistique quelque peu énervante : meilleure attaque, meilleure défense, meilleur goal average, mais seulement deux points dans l’escarcelle. Cela dit, l’optimisme est toujours de mise : avec le retour espéré de quelques joueurs et la dynamique crée par ce dernier match, il semble possible de réaliser de jolies performances cette année.
